Dubai Telegraph - La Banque interaméricaine de développement (BID) s'inquiète du mauvais fléchage des aides aux plus pauvres

EUR -
AED 4.320028
AFN 77.928084
ALL 96.687666
AMD 448.756226
ANG 2.106084
AOA 1078.684404
ARS 1707.727186
AUD 1.767836
AWG 2.120313
AZN 1.99668
BAM 1.960338
BBD 2.368683
BDT 143.712693
BGN 1.955745
BHD 0.443478
BIF 3474.521948
BMD 1.176318
BND 1.517468
BOB 8.143333
BRL 6.513252
BSD 1.176022
BTN 105.434944
BWP 15.510919
BYN 3.420517
BYR 23055.835989
BZD 2.365205
CAD 1.61652
CDF 3009.613322
CHF 0.932109
CLF 0.027265
CLP 1069.520366
CNY 8.282397
CNH 8.271776
COP 4495.288096
CRC 586.239695
CUC 1.176318
CUP 31.172431
CVE 110.520854
CZK 24.31926
DJF 209.418571
DKK 7.468215
DOP 73.600384
DZD 152.590849
EGP 55.835473
ERN 17.644772
ETB 182.262816
FJD 2.690651
FKP 0.882373
GBP 0.874175
GEL 3.158405
GGP 0.882373
GHS 13.436706
GIP 0.882373
GMD 85.871073
GNF 10280.799931
GTQ 9.011325
GYD 246.042264
HKD 9.150655
HNL 30.999764
HRK 7.535512
HTG 153.981885
HUF 388.511425
IDR 19729.090593
ILS 3.770894
IMP 0.882373
INR 105.344055
IQD 1540.666625
IRR 49522.99459
ISK 147.604497
JEP 0.882373
JMD 187.714557
JOD 0.834032
JPY 184.697835
KES 151.652879
KGS 102.868451
KHR 4717.620449
KMF 494.054045
KPW 1058.68631
KRW 1740.721521
KWD 0.361595
KYD 0.98004
KZT 606.425825
LAK 25473.21226
LBP 105310.57833
LKR 364.102059
LRD 208.14859
LSL 19.643775
LTL 3.473362
LVL 0.711543
LYD 6.381556
MAD 10.766123
MDL 19.9105
MGA 5298.107417
MKD 61.620122
MMK 2470.635456
MNT 4177.368481
MOP 9.424136
MRU 46.877521
MUR 54.310303
MVR 18.173692
MWK 2039.190687
MXN 21.141202
MYR 4.79701
MZN 75.173363
NAD 19.643775
NGN 1716.247918
NIO 43.277981
NOK 11.887854
NPR 168.689759
NZD 2.028261
OMR 0.4523
PAB 1.176048
PEN 3.960468
PGK 5.003583
PHP 69.092249
PKR 329.437542
PLN 4.21803
PYG 7946.395813
QAR 4.298752
RON 5.088394
RSD 117.390647
RUB 92.537782
RWF 1712.739289
SAR 4.411456
SBD 9.583169
SCR 16.378651
SDG 707.55429
SEK 10.847665
SGD 1.515809
SHP 0.882543
SLE 28.29024
SLL 24666.808023
SOS 670.910374
SRD 45.178263
STD 24347.410991
STN 24.556849
SVC 10.290823
SYP 13008.17495
SZL 19.637877
THB 36.629991
TJS 10.819525
TMT 4.117114
TND 3.440064
TOP 2.832292
TRY 50.367873
TTD 7.995271
TWD 37.047549
TZS 2924.304577
UAH 49.502598
UGX 4237.810481
USD 1.176318
UYU 46.096713
UZS 14108.661385
VES 331.909521
VND 30984.220406
VUV 141.867944
WST 3.279358
XAF 657.459449
XAG 0.017116
XAU 0.000266
XCD 3.179059
XCG 2.119544
XDR 0.818516
XOF 657.479056
XPF 119.331742
YER 280.434128
ZAR 19.632756
ZMK 10588.278855
ZMW 26.577833
ZWL 378.773968
  • AEX

    -1.8900

    942.7

    -0.2%

  • BEL20

    -18.2700

    5056.04

    -0.36%

  • PX1

    -30.1600

    8121.07

    -0.37%

  • ISEQ

    -15.7300

    13088.89

    -0.12%

  • OSEBX

    2.4900

    1662.43

    +0.15%

  • PSI20

    -20.5300

    8191.21

    -0.25%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    46.5400

    4164.85

    +1.13%

  • N150

    14.1900

    3748.47

    +0.38%

La Banque interaméricaine de développement (BID) s'inquiète du mauvais fléchage des aides aux plus pauvres
La Banque interaméricaine de développement (BID) s'inquiète du mauvais fléchage des aides aux plus pauvres / Photo: Sergio Lima - AFP/Archives

La Banque interaméricaine de développement (BID) s'inquiète du mauvais fléchage des aides aux plus pauvres

La Banque interaméricaine de développement (BID) a ouvert jeudi à Panama son assemblée en s'inquiétant du mauvais fléchage des aides publiques destinées aux plus pauvres.

Taille du texte:

L'économiste de la BID Ana Maria Ibanez a souligné lors du premier séminaire de l'assemblée la nécessité d'identifier de manière précise les populations qui ont le plus besoin d'aides publiques.

"Aujourd'hui, 40% des plus pauvres ne sont pas sur la liste des programmes d'aide dans nos pays", a-t-elle déploré en relevant qu'en revanche "beaucoup de personnes qui ne sont pas pauvres reçoivent (l'aide) des programmes" publics.

Le Brésilien Ilan Goldfajn, qui a pris ses fonctions à la tête de la BID en janvier, avait souligné mercredi en conférence de presse que le "défi à relever" est de répondre "à beaucoup de demandes sociales avec peu de ressources".

- Coup de froid -

L'assemblée "annuelle" de la BID, se réunit après trois années de suspension pour cause de pandémie et en pleine tourmente après la faillite de trois banques aux Etats-Unis et les craintes de contagion.

La faillite en quelques heures de la banque californienne Silicon Valley Bank (SVB) et de deux autres banques américaines la semaine dernière a jeté un froid qui s'est répandu outre-Atlantique.

Avant de se reprendre jeudi, les cours des banques européennes ont cédé mercredi à un mouvement de panique, entraînés par la chute de jusqu'à 30% de l'action du géant bancaire Credit Suisse.

Le coup de froid sur le secteur bancaire peut avoir des conséquences négatives pour les économies d'Amérique latine en freinant l'octroi de prêts et en renchérissant leur coût, relèvent les experts.

Si le président de la BID n'a pas mentionné dans son discours d'ouverture les turbulences dans le secteur bancaire, il avait prédit la veille devant les journalistes que la "conjoncture" sera au menu de cette assemblée des 48 gouverneurs de banques centrales du continent américain.

- ressources limitées -

"Il y a toujours des questions conjoncturelles. Nous sommes dans un moment où le coût de l'argent est en hausse dans le monde (...) et le coût de l'argent a toujours un impact" sur les économies, avait relevé M. Goldfajn.

Créée en 1959, la BID, dont le siège est à Washington, est l'une des principales institutions de financement à long terme pour les pays d'Amérique latine et des Caraïbes.

Les Etats-Unis, l'Argentine et le Brésil disposent à eux trois de près de 53% des droits de vote.

Les gouverneurs du continent tiendront samedi et dimanche des réunions à huis clos après deux jours de séminaires avec des experts sur les thématiques de la sécurité alimentaire, des investissements nécessaires pour réduire la pauvreté, des infrastructures pour le développement, de la collaboration entre public et privé, de la protection de la biodiversité et de la lutte contre le changement climatique.

"Les citoyens veulent de meilleurs résultats, moins de pauvreté, plus d'égalité, plus d'éducation, plus de santé", mais "les pays ont des ressources limitées. Que ce soit en raison de la dette, du déficit public, (les ressources budgétaires) ne sont jamais infinies", a dit M. Goldfajn. "Il faut créer des ressources, mais pour cela il faut de la croissance", a-t-il fait valoir.

Les turbulences dans le secteur bancaire arrivent à un très mauvais moment pour l'Amérique latine et les Caraïbes. La dette totale de la région a explosé pour atteindre 5.800 milliards de dollars (contre 3.000 milliards en 2008), soit 117% du PIB de la région, s'inquiète la BID.

Au cours des 20 dernières années, la région a connu une croissance 12 fois inférieure à celle des pays asiatiques émergents, déplore le président de la BID. Ses économies se sont même contractées au cours des cinq années qui ont précédé la pandémie de coronavirus, alors que la croissance était de mise pratiquement partout ailleurs dans le monde, a-t-il souligné.

A.El-Ahbaby--DT