Dubai Telegraph - Tennis: Boris "Boum Boum" Becker, de la gloire au prétoire

EUR -
AED 4.177115
AFN 81.881407
ALL 99.252011
AMD 444.59148
ANG 2.049629
AOA 1037.159602
ARS 1294.14051
AUD 1.780172
AWG 2.047025
AZN 1.937816
BAM 1.956825
BBD 2.294803
BDT 138.092365
BGN 1.957857
BHD 0.428625
BIF 3332.101328
BMD 1.137236
BND 1.492134
BOB 7.854392
BRL 6.605299
BSD 1.136596
BTN 97.022843
BWP 15.66621
BYN 3.71968
BYR 22289.824581
BZD 2.282996
CAD 1.574122
CDF 3271.828234
CHF 0.930817
CLF 0.028662
CLP 1099.88957
CNY 8.306268
CNH 8.306019
COP 4901.486936
CRC 571.199327
CUC 1.137236
CUP 30.136753
CVE 110.77121
CZK 25.063093
DJF 202.11002
DKK 7.466603
DOP 68.807192
DZD 150.758867
EGP 58.143353
ERN 17.058539
ETB 151.279275
FJD 2.59711
FKP 0.856519
GBP 0.857288
GEL 3.116471
GGP 0.856519
GHS 17.695835
GIP 0.856519
GMD 81.31675
GNF 9843.350125
GTQ 8.754588
GYD 238.429138
HKD 8.827817
HNL 29.46444
HRK 7.519522
HTG 148.317723
HUF 408.38716
IDR 19177.096068
ILS 4.189521
IMP 0.856519
INR 97.094367
IQD 1489.779092
IRR 47906.064711
ISK 145.100373
JEP 0.856519
JMD 179.644139
JOD 0.806646
JPY 161.682017
KES 147.276378
KGS 99.205077
KHR 4566.00273
KMF 492.996098
KPW 1023.486197
KRW 1613.044532
KWD 0.348711
KYD 0.947196
KZT 594.971784
LAK 24598.413953
LBP 101896.34134
LKR 339.937138
LRD 227.418803
LSL 21.444738
LTL 3.357963
LVL 0.687903
LYD 6.221113
MAD 10.547908
MDL 19.662304
MGA 5177.713287
MKD 61.514233
MMK 2387.750039
MNT 4034.978004
MOP 9.086962
MRU 44.847502
MUR 51.278399
MVR 17.517685
MWK 1974.241998
MXN 22.428272
MYR 5.012372
MZN 72.675107
NAD 21.444738
NGN 1824.926761
NIO 41.821916
NOK 11.919455
NPR 155.236349
NZD 1.916394
OMR 0.437833
PAB 1.136596
PEN 4.279463
PGK 4.700463
PHP 64.495498
PKR 319.112616
PLN 4.278742
PYG 9097.767521
QAR 4.140226
RON 4.978937
RSD 117.291464
RUB 93.451578
RWF 1609.188866
SAR 4.267179
SBD 9.516785
SCR 16.196165
SDG 682.914367
SEK 10.955779
SGD 1.490626
SHP 0.893689
SLE 25.900592
SLL 23847.250746
SOS 649.934509
SRD 42.248737
STD 23538.488054
SVC 9.945212
SYP 14785.985057
SZL 21.403201
THB 37.92345
TJS 12.206811
TMT 3.980326
TND 3.398104
TOP 2.663525
TRY 43.355779
TTD 7.712041
TWD 36.987505
TZS 3056.325739
UAH 47.101683
UGX 4166.329832
USD 1.137236
UYU 47.664978
UZS 14768.739292
VES 91.955341
VND 29420.293975
VUV 138.058823
WST 3.166177
XAF 656.312471
XAG 0.034867
XAU 0.000342
XCD 3.073437
XDR 0.816192
XOF 653.911048
XPF 119.331742
YER 278.907529
ZAR 21.425938
ZMK 10236.492294
ZMW 32.36396
ZWL 366.189511
  • AEX

    -1.3700

    852.2

    -0.16%

  • BEL20

    -3.3600

    4197.65

    -0.08%

  • PX1

    -43.9800

    7285.86

    -0.6%

  • ISEQ

    -177.5500

    9967.91

    -1.75%

  • OSEBX

    0.7200

    1447.47

    +0.05%

  • PSI20

    -10.1200

    6735.84

    -0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    3.1800

    2654.25

    +0.12%

  • N150

    5.1900

    3250.59

    +0.16%

Tennis: Boris "Boum Boum" Becker, de la gloire au prétoire
Tennis: Boris "Boum Boum" Becker, de la gloire au prétoire / Photo: FRANK LEONHARDT - AFP/Archives

Tennis: Boris "Boum Boum" Becker, de la gloire au prétoire

Champion au style flamboyant comme sa chevelure rousse, Boris Becker a été le plus jeune vainqueur de Wimbledon à 17 ans, puis l'un des meilleurs joueurs de sa génération, avant que des déboires financiers et diverses malversations ne le conduisent devant les tribunaux une fois sa carrière terminée.

Taille du texte:

Sa condamnation à deux ans et demi de prison vendredi par un tribunal londonien pour faillite frauduleuse n'est pas la première. En 2002 déjà, il avait écopé de deux ans de prison avec sursis et 500.000 euros d'amende après un long conflit avec le fisc allemand qui lui reprochait de s'être déclaré résident monégasque alors qu'il vivait en fait à Munich.

En 2017, un tribunal de Londres l'avait déclaré en banqueroute à la suite de mauvaises affaires dans divers secteurs (prêt à porter, vente de voitures, etc), ce qui l'avait contraint à vendre certains de ses trophées aux enchères pour éponger une dette estimée à 59 millions d'euros.

Sur les courts, l'Allemand aux six titres du Grand Chelem (3 Wimbledon, 2 Open d'Australie et 1 US Open entre 1985 et 1996), aujourd'hui âgé de 54 ans, donnait l'impression d'une immense confiance en lui. En réalité, il était un homme fragile, qui eut toujours du mal à assumer le fardeau de la célébrité.

"Adieu la liberté! La pression est devenue surhumaine". C'est ainsi que l'enfant de Leimen, dans le Bade-Wurtemberg, résumait son état d'esprit une fois évaporée l'euphorie de sa victoire de 1985 sur le gazon londonien, dans son autobiographie ("Le joueur").

Premier Allemand titré en Grand Chelem, il était devenu instantanément une superstar dans son pays. Ses aventures sentimentales, ses relations tumultueuses avec ses entraîneurs, toute sa vie, allaient désormais être scrutées et commentées.

- Accro aux somnifères -

Harcelé par des maîtres chanteurs, submergé de lettres, dont certaines de menaces, poursuivi par les paparazzi, il devait être protégé par des gardes du corps pour aller faire ses courses ou pour assister aux matches de son club de foot préféré, le Bayern Munich.

Il souffrit surtout d'être porté aux nues un jour et vilipendé la semaine suivante au gré de ses résultats. "L'absence de pitié, l'intransigeance et l'intolérance auxquelles j'ai fait face m'ont choqué. J'ai commencé à construire un mur en briques autour de moi et c'est comme ça que j'ai survécu", expliquait-il.

Pour lutter contre le stress, il s'en remit aux somnifères (souvent arrosés de bière et de whisky) dont il devint dépendant. Il émergeait à des heures incongrues, dans le brouillard, comme le jour de la finale de Wimbledon 1990 qu'il perdit contre Stefan Edberg.

À l'âge de 23 ans, il prit même la décision d'annoncer sa retraite après la finale de Wimbledon 1991, en cas de victoire seulement, parce qu'il "en avait assez d'une existence dans laquelle tout ce qu'(il) faisait était taper dans une balle". Mais il perdit contre son compatriote Michael Stich.

Son palmarès est riche mais reste en-deçà de son potentiel. Outre ses six titres en Grand Chelem, il gagna 43 autres tournois, dont trois Masters, fut N.1 mondial, champion olympique en double avec Stich en 1992 et donna à l'Allemagne ses deux premières Coupes Davis. Mais pour Ion Tiriac, son premier mentor, il "aurait dû gagner trois fois plus".

- Entraîneur de Djokovic -

L'Allemand pouvait être un bulldozer qui détruisait l'adversaire en deux coups de raquette: "Boum Boum" comme on le surnommait. Son service était sa meilleure arme et sa présence au filet, où ses plongeons régalaient le public, faisait le reste, surtout sur gazon et sur dur, nettement moins sur terre battue.

Son jardin était Wimbledon, où il joua sept finales, Bont trois d'affilée contre l'un de ses grands concurrents, Stefan Edberg (une victoire, deux défaites). Un autre grand rival fut Ivan Lendl qu'il battit dans trois finales à Wimbledon, à l'Open d'Australie et à l'US Open.

Après sa carrière, il acheta une maison à Londres où il s'installa pour passer une retraite qui fut loin d'être paisible, entre relations conjugales douloureuses, démêlés avec le fisc et investissements ratés.

En 2000, il divorça de sa première épouse Barbara, qui lui reprochait d'avoir eu, alors qu'elle était enceinte, un bref rapport avec une autre femme dans un restaurant à Londres, dont naquit une fille. La rupture lui coûta 25 millions de dollars, sa propriété de Miami et la garde de ses deux premiers enfants.

Après sa carrière il ne connut pas toutefois que des échecs. Comme entraîneur, il aida Novak Djokovic à gagner six titres majeurs (de 2014 à 2016) et comme consultant pour la BBC il fut apprécié pour son humour pendant Wimbledon.

S.Al-Balushi--DT