Dubai Telegraph - Sécheresse: la recharge des nappes phréatiques retardée, 2024 déjà compromise ?

EUR -
AED 4.276798
AFN 76.973093
ALL 96.541337
AMD 443.660189
ANG 2.0846
AOA 1067.888653
ARS 1669.958677
AUD 1.752514
AWG 2.096182
AZN 1.984351
BAM 1.955625
BBD 2.34549
BDT 142.477215
BGN 1.956439
BHD 0.439061
BIF 3440.791247
BMD 1.164546
BND 1.508565
BOB 8.047278
BRL 6.334667
BSD 1.164496
BTN 104.702605
BWP 15.471612
BYN 3.348
BYR 22825.091832
BZD 2.34209
CAD 1.610159
CDF 2599.265981
CHF 0.936209
CLF 0.027366
CLP 1073.571668
CNY 8.233458
CNH 8.232219
COP 4424.302993
CRC 568.848955
CUC 1.164546
CUP 30.860456
CVE 110.255106
CZK 24.203336
DJF 207.371392
DKK 7.470448
DOP 74.533312
DZD 151.505205
EGP 55.295038
ERN 17.468183
ETB 180.629892
FJD 2.632397
FKP 0.872083
GBP 0.872678
GEL 3.138497
GGP 0.872083
GHS 13.246811
GIP 0.872083
GMD 85.012236
GNF 10119.091982
GTQ 8.9202
GYD 243.638138
HKD 9.065875
HNL 30.671248
HRK 7.535429
HTG 152.446321
HUF 381.994667
IDR 19435.740377
ILS 3.768132
IMP 0.872083
INR 104.760771
IQD 1525.563106
IRR 49041.926882
ISK 149.038983
JEP 0.872083
JMD 186.393274
JOD 0.825709
JPY 180.924237
KES 150.636483
KGS 101.839952
KHR 4662.581612
KMF 491.43861
KPW 1048.083022
KRW 1716.311573
KWD 0.357481
KYD 0.970513
KZT 588.927154
LAK 25252.733992
LBP 104283.942272
LKR 359.197768
LRD 204.961608
LSL 19.736529
LTL 3.438601
LVL 0.704422
LYD 6.330432
MAD 10.755735
MDL 19.814222
MGA 5194.533878
MKD 61.634469
MMK 2445.475195
MNT 4130.063083
MOP 9.338362
MRU 46.438833
MUR 53.651052
MVR 17.938355
MWK 2019.3188
MXN 21.165153
MYR 4.787492
MZN 74.426542
NAD 19.736529
NGN 1688.68458
NIO 42.856154
NOK 11.767853
NPR 167.523968
NZD 2.015483
OMR 0.447772
PAB 1.164595
PEN 3.914449
PGK 4.941557
PHP 68.66747
PKR 326.476804
PLN 4.229804
PYG 8009.281302
QAR 4.244719
RON 5.092096
RSD 117.389466
RUB 89.441974
RWF 1694.347961
SAR 4.370508
SBD 9.584899
SCR 15.774978
SDG 700.4784
SEK 10.946786
SGD 1.508673
SHP 0.873711
SLE 27.603998
SLL 24419.93473
SOS 664.340387
SRD 44.985272
STD 24103.740676
STN 24.497802
SVC 10.190086
SYP 12877.828498
SZL 19.72123
THB 37.119932
TJS 10.684641
TMT 4.087555
TND 3.416093
TOP 2.803946
TRY 49.523506
TTD 7.894292
TWD 36.437508
TZS 2841.64501
UAH 48.888813
UGX 4119.630333
USD 1.164546
UYU 45.545913
UZS 13931.74986
VES 296.437311
VND 30697.419423
VUV 142.156196
WST 3.249257
XAF 655.898144
XAG 0.019993
XAU 0.000278
XCD 3.147243
XCG 2.098812
XDR 0.815727
XOF 655.898144
XPF 119.331742
YER 277.802752
ZAR 19.711451
ZMK 10482.311144
ZMW 26.923584
ZWL 374.983176
  • AEX

    -0.2800

    947.5

    -0.03%

  • BEL20

    16.5400

    5029.74

    +0.33%

  • PX1

    -7.3100

    8114.74

    -0.09%

  • ISEQ

    -5.1000

    12741.69

    -0.04%

  • OSEBX

    7.1500

    1632.45

    +0.44%

  • PSI20

    -40.3700

    8198.25

    -0.49%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -87.0000

    4263

    -2%

  • N150

    13.5900

    3685.24

    +0.37%

Sécheresse: la recharge des nappes phréatiques retardée, 2024 déjà compromise ?
Sécheresse: la recharge des nappes phréatiques retardée, 2024 déjà compromise ? / Photo: ARNAUD FINISTRE - AFP/Archives

Sécheresse: la recharge des nappes phréatiques retardée, 2024 déjà compromise ?

Les nappes phréatiques françaises, en souffrance depuis plusieurs mois, continuent de pâtir de l'inhabituelle chaleur automnale et de pluies insuffisantes: leur période de recharge, qui traditionnellement débute vers septembre, est retardée et reste encore "très incertaine" pour octobre, suscitant déjà des inquiétudes pour 2024.

Taille du texte:

Au 1er octobre, 66% des nappes métropolitaines étaient encore sous les normales, une situation légèrement plus dégradée qu'à la fin août (62% sous les normales), a annoncé jeudi le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM).

"Les orages de mi-septembre ont été peu efficaces pour la recharge des nappes" et par conséquent "la situation se dégrade entre août et septembre", indique l'organisme public, notant que 18% de ses points d'observation restent à des niveaux très bas.

Si la situation est "globalement plus favorable" qu'en septembre 2022, quand 74% des niveaux étaient sous les normales, elle est aussi plus contrastée.

- Période charnière -

Les pluies tombées par endroits au printemps et cet été ont permis de recharger en partie certaines nappes, comme sur certaines parties du littoral, de la Seine-Maritime au Pas-de-Calais ou de la façade Atlantique.

Mais la majeure partie du territoire reste confrontée à des niveaux préoccupants, voire "historiquement bas", notamment autour du pourtour méditerranéen, dans le couloir Rhône-Saône, le bassin parisien et le sud de l'Alsace.

Selon le ministère de la Transition écologique, 83 départements sont actuellement en situation de sécheresse et ont pris des mesures de restriction des usages de l’eau.

"Cette situation doit appeler chacun à la vigilance et la poursuite des efforts" notamment en matière de sobriété, souligne le ministre Christophe Béchu dans un communiqué.

Cette situation est d'autant plus inquiétante que l'automne est une "période charnière". Septembre marque habituellement le début de la recharge des nappes, avec la survenue des premières précipitations importantes et la chute des températures.

Mais cette année, "la part des pluies infiltrées en profondeur reste faible en raison de précipitations insuffisantes et d'épisodes orageux localisés et intenses favorisant le ruissellement. De plus, la végétation est encore active, du fait de températures élevées, et consomme une partie de l'eau infiltrée", souligne le BRGM.

Résultat: 70% des nappes continuent de se vider et seules 12% sont en hausse en septembre.

"Ce n'est pas normal. D'habitude, on a davantage de niveaux en hausse à cette période", a souligné Violaine Bault, hydrogéologue au BRGM lors d'un point téléphonique. "Mais ces dernières années, il pleut de moins en moins en début d'automne".

- Déficits qui s'accumulent -

Selon Météo-France, le mois de septembre a été le plus chaud jamais mesuré en France. Il s'est terminé en métropole "entre 3,5 et 3,6°C" au-dessus de la période de référence 1991-2020, "avec une température moyenne de 21,5°C" environ, avait annoncé le prévisionniste national le 29 septembre.

Et cette chaleur inhabituelle et "exceptionnelle" se poursuit en octobre. La barre des 30 degrés a été régulièrement franchie et "depuis le début du mois, il n'a quasiment pas plu" après un déficit de précipitations de 20% en moyenne en septembre, favorisant une "tendance à l'assèchement" des sols, ajoute jeudi Météo-France.

"Les températures douces risquent de repousser la mise en dormance de la végétation" et par conséquent la recharge des nappes, estime le BRGM. "Le début de la période de recharge reste donc très incertain pour le mois d’octobre".

Or ce sont de ces niveaux de recharge automnaux et hivernaux que dépendra la situation de l'an prochain.

"Il existe de fortes incertitudes et nous ne sommes guère optimistes", a déclaré Mme Bault.

"Depuis près de cinq ans, on a perdu entre 15 jours et trois semaines de recharge, qui se voit par ailleurs raccourcie par des printemps de plus en plus précoces", ajoute l'hydrogéologue qui craint de voir la situation de déficit des nappes "passer de conjoncturelle à structurelle".

Pour des nappes comme celles de la Sundgau en Alsace ou du couloir Rhône-Saône, "il semble très peu probable de compenser les déficits accumulés depuis plusieurs années et de retrouver des niveaux au-dessus des normales en 2024", avertit le BRGM.

O.Mehta--DT