Dubai Telegraph - Au Pakistan, après les frappes indiennes, ruines et menaces

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Au Pakistan, après les frappes indiennes, ruines et menaces
Au Pakistan, après les frappes indiennes, ruines et menaces / Photo: Sajjad QAYYUM - AFP

Au Pakistan, après les frappes indiennes, ruines et menaces

De la mosquée Bilal, il ne reste plus qu'une carcasse. Ici, dans la capitale du Cachemire pakistanais, les missiles indiens tombés du ciel ont emporté la vie de trois personnes, dont le vieux gardien des lieux que 600 personnes sont venues enterrer.

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Au milieu des barres métalliques noircies, des charpentes de bois écroulées et d'exemplaires du Coran que des fidèles ramassent, Mohammed Salman, qui vit juste à côté raconte à l'AFP. "Il y a eu des bruits terribles dans la nuit et la panique partout", lâche-t-il.

Ce qui a déchiré l'obscurité, surprenant dans leur sommeil les habitants de Muzzafarabad et de cinq autres villes du Pakistan, c'est la réponse indienne à une attaque meurtrière de l'autre côté de la frontière.

Le 22 avril, des tireurs étaient sortis des bois pour abattre 26 hommes, des civils en villégiature sur les contreforts de l'Himalaya à Pahalgam, de l'autre côté de la frontière de facto au Cachemire, dans la partie administrée par l'Inde.

Depuis, New Delhi accuse Islamabad, qui répond n'avoir aucun lien avec cet attentat jamais revendiqué. Et les deux voisins, rivaux depuis leur douloureuse partition il y a près de 80 ans, se menacent du pire.

- "Sans abri maintenant" -

L'Inde a tiré des missiles sur des "sites terroristes", a dit son armée dans la nuit, tandis que le Pakistan a répliqué avec d'intenses tirs d'artillerie le long de la frontière de facto au Cachemire. Jusqu'ici les deux pays recensent une quarantaine de morts.

Tariq Mir, qui vit près de la mosquée Bilal, s'éloigne.

"Nous allons vers des zones plus sûres, nous sommes sans abri maintenant", se lamente ce Pakistanais de 24 ans, touché à la jambe par des éclats d'obus.

A Bahawalpur, dans le Pendjab frontalier de l'Inde, Ali Mohammed a lui aussi été réveillé en sursaut.

Il y a eu les explosions et il y a eu les appels lancés depuis les haut-parleurs des mosquées des alentours qui ont suivi.

"On dormait quand on a entendu une explosion", raconte-t-il. "On est sorti pour aider, et quatre autres missiles ont frappé", poursuit-il, au milieu de dizaines de badauds qui se pressent, pour la plupart encore sur leurs scooters, pour observer les restes de la mosquée Subhan.

Le toit écroulé gît au milieu de débris de béton et de métal, à côté d'un bâtiment toujours surplombé par des dômes blancs. Alentour, les forces de sécurité bloquent les badauds.

Cette immense école coranique connue à travers tout le pays est accusée par le renseignement indien d'être lié à des groupes proches du mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba (LeT) qu'il soupçonne d'avoir mené l'attaque du 22 avril.

- "Coups rendus au centuple" -

Reprenant les éléments de language répétés chaque jour à la télévision, dans des communiqués à la radio ou sur les réseaux sociaux par l'état-major, M. Mohammed assure: "Pour chaque coup donné, nous le rendrons au centuple".

"Nous sommes une puissance nucléaire", martèle-t-il encore en guise de menace à l'égard du voisin indien, qui lui aussi possède la bombe nucléaire, faisant redouter au monde un engrenage sans retour.

Jamila Bibi, elle, n'a qu'une priorité alors que les bruits de bottes sont devenus fracas des bombes à Muzzaffarabad: mettre sa famille à l'abri.

"Les enfants sont terrorisés, nous n'avons pas pu quitter notre maison cette nuit mais maintenant nous allons nous installer chez des proches", explique cette Pakistanaise de 52 ans, la tête couverte d'un voile rouge et blanc.

Plus haut, sur les collines luxuriantes du Cachemire, des fidèles prient autour d'un cercueil en bois.

Une petite dizaine d'hommes, têtes baissées, se met ensuite en branle pour emporter la gardien de la mosquée Bilal vers sa dernière demeure.

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D.Al-Nuaimi--DT