Dubai Telegraph - Réseaux d'eau: le Royaume-Uni face à une facture colossale de 290 milliards de livres

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Réseaux d'eau: le Royaume-Uni face à une facture colossale de 290 milliards de livres
Réseaux d'eau: le Royaume-Uni face à une facture colossale de 290 milliards de livres / Photo: BENJAMIN CREMEL - AFP

Réseaux d'eau: le Royaume-Uni face à une facture colossale de 290 milliards de livres

Le secteur de l'eau britannique, blâmé depuis des années pour des infrastructures obsolètes et des épisodes de pollution à répétition, va devoir financer des investissements colossaux de 290 milliards de livres (340 milliards d'euros) sur 25 ans, prévient le contrôleur des comptes britanniques vendredi.

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"Le secteur doit attirer des investissements sans précédent", souligne le National Audit Office (NAO) dans un communiqué.

Un total de 47 milliards de livres sera nécessaire sur les 5 prochaines années en dépenses d'infrastructures, et il faudra "290 milliards de livres pour atteindre les objectifs gouvernementaux au cours des 25 prochaines années", ajoute la NAO, qui publie vendredi un rapport sur le sujet.

Les compagnies des eaux britanniques, privatisées depuis 1989, pâtissent d'un sous-investissement chronique dans un système qui date en grande partie de l'époque victorienne.

Conséquence: le déversement régulier de quantités importantes d'eaux usées dans les cours d'eau et en mer lorsque les canalisations débordent, mais aussi des ruptures de conduites ou des coupures d'approvisionnement qui mettent les nerfs des Britanniques à vif.

Selon le rapport, le gouvernement et les régulateurs "ont échoué à attirer les investissements nécessaires". Il y a urgence et il faut accélérer, souligne la NAO, selon qui il faudrait au rythme actuel 700 ans pour remplacer l'intégralité du réseau d'eau existant.

Le gouvernement "a pris des mesures urgentes", notamment en légiférant pour durcir les sanctions contre les dirigeants de compagnies des eaux qui ne respecteraient pas la loi, a rappelé l'exécutif dans une déclaration transmise à l'AFP. "Mais le changement ne se fera pas du jour au lendemain."

L'Ofwat, le régulateur de l'eau, a de son côté autorisé les entreprises du secteur à augmenter leurs factures, ce qui permettra notamment "d'améliorer la résilience de l'approvisionnement en eau (...), et de réduire la pollution des eaux usées de 45% d'ici 2030", a-t-il indiqué à l'AFP.

Mais le besoin massif d'investissement "coïncide avec une période de piètre performances financières (des entreprises du secteur), de perte de confiance du public et des investisseurs" privés, ajoute le contrôleur des comptes.

Les graves difficultés financières de Thames Water, le plus grand distributeur d'eau du Royaume-Uni, qui dessert la région de Londres, est une source d'inquiétude majeure pour le gouvernement, qui voudrait éviter un plan de sauvetage public potentiellement ruineux.

La justice britannique a récemment donné son feu vert à un nouvel emprunt de 3 milliards de livres de cette entreprise qui croule déjà sous les dettes, pour lui permettre de se financer dans les mois qui viennent et lui laisser le temps de trouver un repreneur privé.

Le fonds d'investissement américain KKR est le "partenaire privilégié" dans ces discussions de rachat, a annoncé Thames Water fin mars, disant viser une recapitalisation "au second semestre 2025".

R.El-Zarouni--DT