Dubai Telegraph - ArcelorMittal: 600 suppressions de postes en France, jusqu'à 1.400 postes européens transférés en Inde

EUR -
AED 4.313995
AFN 77.91332
ALL 96.427305
AMD 448.100257
ANG 2.103139
AOA 1077.17598
ARS 1703.374577
AUD 1.772477
AWG 2.114412
AZN 1.997009
BAM 1.95534
BBD 2.368643
BDT 143.716175
BGN 1.955514
BHD 0.442905
BIF 3487.053496
BMD 1.174674
BND 1.516275
BOB 8.126087
BRL 6.472214
BSD 1.176023
BTN 106.872846
BWP 15.532543
BYN 3.446389
BYR 23023.601139
BZD 2.365243
CAD 1.616151
CDF 2643.015516
CHF 0.9344
CLF 0.027374
CLP 1073.863159
CNY 8.271992
CNH 8.264216
COP 4511.897526
CRC 586.869368
CUC 1.174674
CUP 31.128848
CVE 110.240461
CZK 24.307497
DJF 209.420711
DKK 7.471123
DOP 75.56318
DZD 152.074444
EGP 55.663244
ERN 17.620103
ETB 182.567262
FJD 2.677672
FKP 0.877945
GBP 0.875143
GEL 3.165786
GGP 0.877945
GHS 13.524989
GIP 0.877945
GMD 86.336319
GNF 10226.810658
GTQ 9.005995
GYD 246.045232
HKD 9.139324
HNL 30.985103
HRK 7.533299
HTG 154.017028
HUF 385.450912
IDR 19554.90768
ILS 3.791491
IMP 0.877945
INR 106.836146
IQD 1540.637394
IRR 49480.180749
ISK 147.985292
JEP 0.877945
JMD 188.757984
JOD 0.832835
JPY 181.798378
KES 151.645911
KGS 102.725487
KHR 4708.991905
KMF 493.362918
KPW 1057.206469
KRW 1733.351701
KWD 0.360108
KYD 0.980069
KZT 606.197325
LAK 25479.003233
LBP 105314.013174
LKR 364.054316
LRD 208.161007
LSL 19.749252
LTL 3.468505
LVL 0.710549
LYD 6.3715
MAD 10.762067
MDL 19.804339
MGA 5312.817411
MKD 61.540516
MMK 2466.539579
MNT 4166.381385
MOP 9.423482
MRU 46.642618
MUR 53.940695
MVR 18.101865
MWK 2039.246081
MXN 21.111878
MYR 4.800304
MZN 75.073411
NAD 19.749252
NGN 1709.114662
NIO 43.280735
NOK 11.967292
NPR 170.998937
NZD 2.032814
OMR 0.451664
PAB 1.176023
PEN 3.961568
PGK 4.99993
PHP 68.765118
PKR 329.584029
PLN 4.213082
PYG 7899.140849
QAR 4.287946
RON 5.091387
RSD 117.376912
RUB 92.859497
RWF 1712.318852
SAR 4.405932
SBD 9.589331
SCR 15.887499
SDG 706.554364
SEK 10.929832
SGD 1.514448
SHP 0.881309
SLE 27.958386
SLL 24632.320839
SOS 672.150385
SRD 45.433983
STD 24313.370363
STN 24.494756
SVC 10.290578
SYP 12990.09313
SZL 19.732608
THB 36.943521
TJS 10.807756
TMT 4.123104
TND 3.434336
TOP 2.828332
TRY 50.174064
TTD 7.978122
TWD 36.983306
TZS 2904.853404
UAH 49.59696
UGX 4187.067994
USD 1.174674
UYU 46.009759
UZS 14259.643834
VES 320.972615
VND 30946.774082
VUV 142.677982
WST 3.264785
XAF 655.811022
XAG 0.018398
XAU 0.000272
XCD 3.174614
XCG 2.119501
XDR 0.815618
XOF 655.80265
XPF 119.331742
YER 279.982885
ZAR 19.683141
ZMK 10573.49202
ZMW 27.019641
ZWL 378.244397
  • AEX

    0.0000

    935.14

    0%

  • BEL20

    0.0000

    5010.92

    0%

  • PX1

    0.0000

    8106.16

    0%

  • ISEQ

    0.0000

    12998.52

    0%

  • OSEBX

    0.0000

    1635.99

    0%

  • PSI20

    0.0000

    8062.05

    0%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -47.1300

    4087.06

    -1.14%

  • N150

    0.0000

    3699.09

    0%

ArcelorMittal: 600 suppressions de postes en France, jusqu'à 1.400 postes européens transférés en Inde
ArcelorMittal: 600 suppressions de postes en France, jusqu'à 1.400 postes européens transférés en Inde / Photo: FRANCOIS LO PRESTI - AFP/Archives

ArcelorMittal: 600 suppressions de postes en France, jusqu'à 1.400 postes européens transférés en Inde

"Un coup de massue": dans une sidérurgie européenne en crise, ArcelorMittal a annoncé mercredi envisager quelque 600 suppressions de postes dans le nord de la France, touchant les fonctions support délocalisées de l'Europe vers l'Inde, mais aussi la production, à la grande surprise des syndicats.

Taille du texte:

Aux prises avec une crise historique de l'acier en Europe, le deuxième sidérurgiste mondial avait déjà annoncé en février qu'il envisageait la délocalisation de certaines de ses activités européennes marketing, commercial ou informatique vers l'Inde.

Il a d'ailleurs officialisé un chiffre mercredi devant les syndicats lors d'un comité de groupe européen qui s'est tenu à Luxembourg: au total en Europe occidentale, "entre 1.250 et 1.400 postes" dans les fonctions non directement liées à la production d'acier seront transférés en Inde ou en Pologne pour faire des économies, ont indiqué deux sources syndicales -non démenties par la direction- à l'issue de la réunion.

En France, où se tenait en même temps un CSE extraordinaire portant sur sept usines du nord du pays, le bilan social est plus lourd que prévu.

Outre 210 à 260 postes support délocalisés, le groupe prévoit aussi de réduire la voilure de la production, avec quelque 400 postes de production supprimés dans les sept usines, soit plus de 600 postes français menacés.

Le projet concerne les usines de Dunkerque, Florange, Basse-Indre, Mardyck, Mouzon, Desvres et Montataire, qui emploient au total quelque 7.100 salariés.

"C'est un coup de massue parce que ça, on ne s'y attendait pas du tout. Ils ont profité de la réunion d'aujourd'hui, où on devait parler des fonctions de support, pour venir nous annoncer ça!", a lancé Jean-Marc Vecrin, représentant national CFDT à l'AFP.

- "tsunami industriel et social" -

"Si on veut tuer une entreprise, on ne peut pas faire mieux" a réagi, amer, Gaëtan Lecocq, le secrétaire général de la CGT ArcelorMittal Dunkerque, selon lequel 180 postes pourraient être touchés à Dunkerque.

Ce projet, "incohérent" et "incompréhensible", va "déstabiliser des services stratégiques" et aussi "mettre en danger les salariés de l'usine et le territoire du Dunkerquois", car il touchera notamment des salariés chargés de la sûreté du site industriel, a-t-il ajouté.

Selon lui, le "but de l'entreprise" est de "saboter l'outil industriel", pour "fermer" et "délocaliser en Inde et au Brésil". "Si Arcelor tombe, c'est l'ensemble de l'industrie du nord de la France qui va tomber", dit-il: un "tsunami industriel et social".

Même inquiétude chez le secrétaire du comité d'entreprise européen Jean-Luc Ruffin (CGT): "On commence par délocaliser les fonctions de support et demain, ce sera la production qui sera délocalisée", s'est-il inquiété.

De son côté, l'entreprise évoque une "décision difficile à prendre" dans un "contexte global difficile depuis plusieurs années pour l'industrie de l'acier en Europe".

"Il est trop tôt pour chiffrer le nombre de personnes concernées" par le plan d'économie, "il découlera d'un processus d'orientation-consultation qui commencera la semaine prochaine avec les organisations syndicales, il y aura notamment des opportunités de reclassement à l'intérieur du groupe", a dit Bruno Ribo, le nouveau directeur général d'ArcelorMittal France, entité en charge du nord du pays.

Selon M. Ribo, ces annonces ne devraient pas remettre en cause les projets d'investissement massif du groupe dans la décarbonation du site de Dunkerque, dont l'annonce a pour le moment été suspendue en raison de la crise.

"C'est la restauration de notre compétitivité qui doit nous aider à finaliser la décision d'investissement", a-t-il assuré à l'AFP.

Le ministre de l'Industrie Marc Ferracci en déplacement dans l'Eure-et-Loir a aussi voulu croire à cette annonce prochaine d'investissement tant attendue, en rappelant à la presse l'aide de 850 millions d'euros promise par l'Etat à ArcelorMittal pour son projet de 1,8 milliard, à condition qu'il passe à l'acte.

"Nous travaillons étroitement avec la direction d'Arcelor à ce que ces projets se concrétisent dans les prochains mois", a ajouté M. Ferracci.

Mais des responsables politiques, à gauche comme à droite, ont dénoncé l'attitude et l'ambigüité du groupe.

"Il est temps que le groupe nous dise quand ces investissements se feront. ils sont la seule garantie que l'acier continuera à être produit chez nous" a ainsi déclaré Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts de France sur X.

"Ou il s'engage à investir en France, à transformer ses hauts fourneaux, ou il faut nationaliser ces entreprises" a lancé pour sa part Fabien Roussel (PCF) en estimant que "la guerre de l'acier est lancée".

G.Gopalakrishnan--DT