Dubai Telegraph - Sabotage du réseau internet: l'enjeu critique de la sécurité des infrastructures

EUR -
AED 4.158798
AFN 81.521744
ALL 97.998329
AMD 441.078211
ANG 2.040639
AOA 1032.609945
ARS 1317.129239
AUD 1.779145
AWG 2.038047
AZN 1.929965
BAM 1.941896
BBD 2.285833
BDT 137.555102
BGN 1.955749
BHD 0.426735
BIF 3318.619107
BMD 1.132248
BND 1.48457
BOB 7.822987
BRL 6.464116
BSD 1.132094
BTN 96.646012
BWP 15.466261
BYN 3.704972
BYR 22192.062264
BZD 2.274117
CAD 1.572183
CDF 3257.477739
CHF 0.940336
CLF 0.027798
CLP 1066.724476
CNY 8.250694
CNH 8.25098
COP 4871.214279
CRC 569.323628
CUC 1.132248
CUP 30.004574
CVE 110.53573
CZK 25.017928
DJF 201.223185
DKK 7.465834
DOP 67.086084
DZD 149.897191
EGP 57.690867
ERN 16.983721
ETB 151.924814
FJD 2.562274
FKP 0.846426
GBP 0.854225
GEL 3.102634
GGP 0.846426
GHS 17.249853
GIP 0.846426
GMD 80.958158
GNF 9800.173051
GTQ 8.720561
GYD 236.854118
HKD 8.785622
HNL 29.349854
HRK 7.539868
HTG 147.910954
HUF 408.512041
IDR 19081.493741
ILS 4.128788
IMP 0.846426
INR 96.805682
IQD 1483.081101
IRR 47681.794252
ISK 144.927763
JEP 0.846426
JMD 178.938794
JOD 0.802879
JPY 162.356436
KES 146.624143
KGS 98.497091
KHR 4545.975802
KMF 491.966037
KPW 1018.9571
KRW 1616.193505
KWD 0.347056
KYD 0.943445
KZT 587.198239
LAK 24475.75298
LBP 101449.427059
LKR 339.320457
LRD 226.428764
LSL 21.025358
LTL 3.343234
LVL 0.684885
LYD 6.153884
MAD 10.479276
MDL 19.460661
MGA 5138.210282
MKD 61.565948
MMK 2376.895536
MNT 4009.879755
MOP 9.048314
MRU 44.866753
MUR 50.928373
MVR 17.442255
MWK 1963.14384
MXN 22.231354
MYR 4.971708
MZN 72.464254
NAD 21.025358
NGN 1821.254977
NIO 41.661701
NOK 11.920878
NPR 154.633818
NZD 1.903966
OMR 0.435833
PAB 1.132094
PEN 4.186624
PGK 4.616902
PHP 64.000334
PKR 318.012224
PLN 4.281293
PYG 9056.078264
QAR 4.144489
RON 4.97815
RSD 116.416455
RUB 93.97174
RWF 1616.128479
SAR 4.246994
SBD 9.439532
SCR 16.142408
SDG 679.918629
SEK 10.979639
SGD 1.490269
SHP 0.889769
SLE 25.758169
SLL 23742.657617
SOS 646.967695
SRD 41.723156
STD 23435.249146
SVC 9.906072
SYP 14721.430279
SZL 21.0325
THB 38.009942
TJS 12.057071
TMT 3.974191
TND 3.390524
TOP 2.65184
TRY 43.376848
TTD 7.68994
TWD 36.872834
TZS 3045.747357
UAH 47.277872
UGX 4150.283861
USD 1.132248
UYU 47.728264
UZS 14580.602511
VES 92.458387
VND 29432.788702
VUV 136.999058
WST 3.13771
XAF 651.29372
XAG 0.033726
XAU 0.000344
XCD 3.059957
XDR 0.810317
XOF 651.288009
XPF 119.331742
YER 277.683866
ZAR 21.104912
ZMK 10191.592702
ZMW 32.123991
ZWL 364.583418
  • AEX

    12.4300

    869.67

    +1.45%

  • BEL20

    47.8900

    4286.28

    +1.13%

  • PX1

    156.0500

    7482.36

    +2.13%

  • ISEQ

    256.3500

    10270.18

    +2.56%

  • OSEBX

    16.5300

    1453.91

    +1.15%

  • PSI20

    6.8300

    6836.79

    +0.1%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    29.9600

    2681.18

    +1.13%

  • N150

    56.6100

    3310.1

    +1.74%

Sabotage du réseau internet: l'enjeu critique de la sécurité des infrastructures
Sabotage du réseau internet: l'enjeu critique de la sécurité des infrastructures / Photo: ALAIN JOCARD - AFP/Archives

Sabotage du réseau internet: l'enjeu critique de la sécurité des infrastructures

Un sabotage "professionnel" en guise d'alerte: après les actes de malveillance d'une ampleur sans précédent ayant perturbé l'accès à internet dans plusieurs grandes villes françaises mercredi, la sécurisation des infrastructures réseaux redevient un enjeu critique, malgré leur "résilience".

Taille du texte:

"Aggravation" du vandalisme

Les rares photos diffusées des câbles "longue distance" interrégionaux en fibre optique sectionnés volontairement en plusieurs lieux, notamment sur la liaison Paris-Lyon et Paris-Strasbourg, témoignent de la sophistication de l'attaque, selon les spécialistes.

"Des faisceaux d'indices montrent que les auteurs connaissaient précisément la localisation des chambres de tirage (l'endroit où passent les câbles, NDLR) et les câbles à couper", observe un fin connaisseur du réseau internet français.

"Sur l'axe Paris-Lyon, cela s'est fait au milieu d'un champ de colza. Ils ont en plus coupé les sur-longueurs de câbles, utilisées lors des maintenance, pour que ça prenne énormément de temps à réparer. C'est du travail d'ultra-précision", ajoute-t-il.

Michel Combot, directeur général de la Fédération française des télécoms, confirme à l'AFP qu'"on a franchi un cap" dans "l'aggravation des actes de vandalisme" depuis 2020.

D'autant plus que les opérateurs avaient davantage l'habitude, selon lui, d'être frappés par des "actes assez isolés, souvent peu professionnels" et cantonnés à la volonté de "faire un symbole", à l'image des antennes 5G incendiées durant la crise sanitaire.

Au-delà des risques déjà identifiés en matière de cybersécurité, c'est donc l'enjeu de la préservation physique des réseaux qui a été remis en lumière par ces attaques.

"Nos infrastructures télécoms sont d'ailleurs qualifiées juridiquement d'infrastructures d'importance vitale pour le pays", a rappelé sur Europe 1 Thomas Reynaud, directeur général d'Iliad, maison mère de l'opérateur Free, soulignant la place importante prise par le numérique "dans notre quotidien, dans nos économies, dans nos services publics".

"Résilience" malgré la malveillance

Malgré l'ampleur de l'attaque, l'affaire a aussi démontré la capacité de réparation "très rapide" des opérateurs français et "la force du modèle de l'internet", estime Pierre Bonis, directeur général de l'Afnic, association qui gère les noms de domaines en ".fr".

"Un réseau, c'est comme un système nerveux: dès qu'une branche se coupe, il s'autoprotège et on bascule le trafic sur des routes secondaires, d'autres chemins de fibre optique. C'est ce qui nous a permis de limiter fortement l'impact pour nos abonnés et de rétablir très rapidement le service", indique encore Thomas Reynaud.

InfraNum, la fédération qui réunit l'ensemble des industriels des infrastructures numériques françaises, veut plaider toutefois auprès du prochain gouvernement la nécessité de lancer "un grand plan" pour renforcer "la résilience" des réseaux télécoms.

"On n'est pas à l'abri que cela recommence", prévient son président, Philippe Le Grand, qui préconise de faire en sorte que 100% des réseaux soient doublés ("redondés") car ce "n'est pas encore le cas partout".

"Durcir" les peines pour sabotage

En mars 2020, des câbles télécoms avaient été intentionnellement coupés en Ile-de-France, à Vitry et à Ivry (Val-de-Marne), privant momentanément d'accès à internet des dizaines de milliers d'abonnés d'Orange, tandis que des centres de données voyaient leur activité perturbée.

Une plainte avait été déposée et une enquête ouverte mais l'une des parties au dossier a indiqué mercredi à l'AFP n'avoir eu "aucune nouvelle des autorités" à ce sujet.

"Il y a quand même eu des personnes arrêtées" sur d'autres affaires, rappelle Michel Combot, de la Fédération française des télécoms.

Alors qu'elle juge l'arsenal de sanctions pénales en vigueur "peu dissuasif", l'association qui réunit l'ensemble des opérateurs plaide pour un durcissement des peines liées à dégradation des infrastructures de réseaux.

"Au lieu de deux ans de prison maximum, il faut passer à cinq ans maximum. Et au lieu de 30.000 euros d'amende maximum, il faut passer à 75.000 euros d'amende maximum", demande M. Combot.

"Nous avons déjà défendu cette proposition l'an dernier au Parlement mais sans succès", ajoute-il, réclamant également un renforcement de la "coopération" avec les autorités de police et de justice "au niveau local".

I.Menon--DT