Dubai Telegraph - Brésil: Bolsonaro sous la menace d'un procès pour "coup d'Etat"

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Brésil: Bolsonaro sous la menace d'un procès pour "coup d'Etat"
Brésil: Bolsonaro sous la menace d'un procès pour "coup d'Etat" / Photo: Handout - Brazilian Supreme Court/AFP

Brésil: Bolsonaro sous la menace d'un procès pour "coup d'Etat"

Il se dit victime de la "plus grande persécution politico-judiciaire de l'histoire du Brésil" et risque plus de 40 ans de prison: l'ex-président Jair Bolsonaro doit savoir mercredi s'il est renvoyé en procès pour un présumé projet de coup d'Etat.

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Dans un pays encore hanté par le souvenir de la dictature militaire (1964-1985), ravivé récemment par le film-phénomène "Je suis toujours là" de Walter Salles, Oscar du meilleur film international, un procès de l'ancien chef de l'Etat serait historique.

Nostalgique assumé de ces années de plomb, l'ex-capitaine de l'armée, 70 ans, voit désormais son sort judiciaire entre les mains de la Cour suprême réunie à Brasilia.

Les chefs d'accusation sont gravissimes: "coup d'Etat", "tentative d'abolition violente de l'Etat de droit démocratique" et "organisation criminelle armée".

Et ce "quel que soit le résultat des élections de 2022", qu'il a finalement perdues au second tour face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.

Selon l'accusation, après la défaite, les présumés conspirateurs auraient oeuvré à l'élaboration d'un décret prévoyant la convocation d'un nouveau scrutin, mais aussi projeté l'assassinat de Lula, de son vice-président élu Geraldo Alckmin et d'Alexandre de Moraes, un juge de la Cour suprême.

- "Procès politique " -

Contre toute attente, l'ancien chef de l'Etat a assisté en personne à la séance de mardi, assis, l'air grave, à côté de son avocat.

Par communiqué ou sur les réseaux sociaux, il a clamé son innocence: "Ils m'accusent d'un crime que je n'ai pas commis", tonne-t-il. Il se décrit en victime d'un "procès politique", estimant que "l'arbitre a déjà sifflé avant même que le match ne commence".

Celui qui, dans le plus grand pays d'Amérique latine, reste l'incontournable leader du puissant courant conservateur joue gros, très gros.

Inéligible jusqu'en 2030 en raison de ses attaques sans preuves contre les urnes électroniques, Jair Bolsonaro espère encore voir cette sanction annulée ou réduite pour lui permettre d'être de nouveau candidat en 2026.

Mais une condamnation pour complot contre la démocratie brésilienne briserait cet espoir. Et forcerait son camp à lui choisir un successeur, alors que le jeu semble ouvert face à un Lula plus impopulaire que jamais, sur fond d'inflation.

Dos au mur, Jair Bolsonaro veut croire que Donald Trump, "ami" et modèle politique, jouera de son "influence" en sa faveur.

- "Noyau crucial" -

Au total, 34 personnes ont été inculpées en février, dont plusieurs ex-ministres et des militaires de haut rang.

Après avoir rejeté mardi les recours de la défense, cinq des 11 juges de la Cour suprême doivent évaluer mercredi s'ils disposent d'éléments suffisants pour ouvrir un procès pénal contre Jair Bolsonaro et sept autres inculpés, tous soupçonnés d'avoir fait partie du "noyau crucial" du complot supposé.

Les magistrats voteront tour à tour. Le premier à se prononcer sera Alexandre de Moraes, puissant juge honni du camp Bolsonaro, qui voit en lui un "dictateur".

Invoquant son "intérêt personnel" en tant que potentielle victime d'un projet d'assassinat, la défense avait tenté d'obtenir la récusation du juge Moraes. En vain. Pas plus qu'elle n'a pu écarter deux autres membres du "Supremo": un ex-ministre de Lula, Flavio Dino, et l'ancien avocat de l'actuel chef de l'Etat, Cristiano Zanin.

Cherchant à démontrer que la démocratie au Brésil a réellement frôlé le désastre, l'accusation s'appuie aussi sur les événements du 8 janvier 2023 à Brasilia.

Une semaine après l'investiture de Lula, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient envahi et saccagé les bâtiments de la Cour suprême, du Parlement et du palais présidentiel, criant à la fraude électorale et appelant à une intervention militaire.

M. Bolsonaro, qui se trouvait alors aux Etats-Unis, dit avoir répudié les "actes violents" commis ce jour-là.

I.El-Hammady--DT