Dubai Telegraph - En Argentine s'ouvre le procès sur la mort du "Dieu" Maradona

EUR -
AED 3.964337
AFN 76.40646
ALL 98.794507
AMD 423.276466
ANG 1.94961
AOA 987.022986
ARS 1155.547029
AUD 1.710635
AWG 1.945483
AZN 1.83678
BAM 1.955691
BBD 2.184179
BDT 131.442692
BGN 1.956104
BHD 0.406862
BIF 3206.351436
BMD 1.079325
BND 1.445633
BOB 7.474584
BRL 6.150855
BSD 1.08174
BTN 92.723845
BWP 14.748317
BYN 3.54007
BYR 21154.769807
BZD 2.172859
CAD 1.540575
CDF 3097.662998
CHF 0.953357
CLF 0.02587
CLP 992.741758
CNY 7.833097
CNH 7.848198
COP 4429.279928
CRC 539.375008
CUC 1.079325
CUP 28.602112
CVE 110.25887
CZK 24.897547
DJF 192.62929
DKK 7.460531
DOP 68.326834
DZD 144.616628
EGP 54.581747
ERN 16.189875
ETB 141.954723
FJD 2.476731
FKP 0.835934
GBP 0.83394
GEL 2.989668
GGP 0.835934
GHS 16.767068
GIP 0.835934
GMD 77.015214
GNF 9354.566562
GTQ 8.336536
GYD 226.97738
HKD 8.391282
HNL 27.671718
HRK 7.533148
HTG 141.762118
HUF 399.384242
IDR 17864.177743
ILS 3.95714
IMP 0.835934
INR 92.468255
IQD 1417.121209
IRR 45453.081576
ISK 144.100397
JEP 0.835934
JMD 169.742135
JOD 0.765268
JPY 162.264645
KES 139.97802
KGS 93.325454
KHR 4331.678895
KMF 491.79465
KPW 971.32425
KRW 1580.698456
KWD 0.332712
KYD 0.90145
KZT 544.209742
LAK 23432.480064
LBP 96658.954618
LKR 320.729196
LRD 216.349976
LSL 19.643326
LTL 3.186966
LVL 0.652873
LYD 5.229709
MAD 10.358024
MDL 19.546732
MGA 5047.766115
MKD 61.5193
MMK 2266.040684
MNT 3758.352833
MOP 8.663618
MRU 43.064005
MUR 49.336021
MVR 16.597506
MWK 1875.71309
MXN 21.647714
MYR 4.778181
MZN 68.96507
NAD 19.643508
NGN 1657.303356
NIO 39.808156
NOK 11.343371
NPR 148.359126
NZD 1.87815
OMR 0.415465
PAB 1.08174
PEN 3.946581
PGK 4.455794
PHP 62.289467
PKR 303.292837
PLN 4.164674
PYG 8640.519592
QAR 3.943181
RON 4.975151
RSD 117.211443
RUB 91.336668
RWF 1557.027856
SAR 4.049225
SBD 9.09006
SCR 15.492842
SDG 648.135289
SEK 10.831727
SGD 1.44343
SHP 0.84818
SLE 24.595027
SLL 22632.906549
SOS 618.171357
SRD 39.233862
STD 22339.848148
SVC 9.465474
SYP 14033.33061
SZL 19.648908
THB 36.633374
TJS 11.801744
TMT 3.777637
TND 3.354613
TOP 2.527888
TRY 41.029246
TTD 7.357523
TWD 35.727828
TZS 2854.814256
UAH 45.091911
UGX 3966.779449
USD 1.079325
UYU 45.697459
UZS 13986.222374
VES 73.726683
VND 27646.909623
VUV 132.768034
WST 3.050323
XAF 655.926608
XAG 0.031944
XAU 0.000357
XCD 2.91693
XDR 0.815762
XOF 655.920531
XPF 119.331742
YER 265.568171
ZAR 19.717686
ZMK 9715.205496
ZMW 31.315969
ZWL 347.542206
  • AEX

    5.3100

    921

    +0.58%

  • BEL20

    7.6100

    4482.2

    +0.17%

  • PX1

    86.6400

    8108.59

    +1.08%

  • ISEQ

    12.8600

    10733.56

    +0.12%

  • OSEBX

    3.9800

    1534.72

    +0.26%

  • PSI20

    58.2600

    6832.19

    +0.86%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -26.8600

    2830.61

    -0.94%

  • N150

    22.8300

    3534.47

    +0.65%

En Argentine s'ouvre le procès sur la mort du "Dieu" Maradona
En Argentine s'ouvre le procès sur la mort du "Dieu" Maradona / Photo: Luis ROBAYO - AFP

En Argentine s'ouvre le procès sur la mort du "Dieu" Maradona

"Assassinat" ou mort inéluctable ? Quatre ans après la disparition de Diego Maradona, s'est ouvert mardi le procès de sept professionnels de santé, pour manquements ayant pu contribuer au décès de l'idole en 2020.

Taille du texte:

Sept praticiens - médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers - sont jugés à San Isidro, en banlieue de Buenos Aires, pour "homicide avec dol éventuel", caractérisé lorsqu'une personne commet une négligence tout en sachant qu'elle peut entraîner la mort.

"Justice pour Diego", clamaient tôt mardi à l'extérieur du tribunal des tee-shirts blancs à l'effigie de l'idole, portés par des dizaines de fans, agitant des drapeaux, entonnant des chants à sa gloire, a constaté l'AFP.

"Merci à tout le monde d'être venu, je ne peux pas parler", leur a glissé, réprimant des sanglots, Veronica Ojeda, ex-compagne de Maradona et mère de leur Dieguito (12 ans), se mêlant à eux, leur distribuant des tee-shirts.

- Regardez, ainsi est mort Maradona -

Légende du football mondial, icône en Argentine, Diego Armando Maradona est décédé à 60 ans d'une crise cardio-respiratoire, au matin du 25 novembre 2020, seul sur un lit médicalisé d'une résidence privée de Tigre, au nord de Buenos Aires, où il était en convalescence depuis deux semaines, après une neurochirurgie pour un hématome à la tête.

"Regardez, ainsi est mort Maradona ! Qu'ils viennent dire qu'ils n'ont pas perçu ce qui arrivait à Diego !". Premier moment choc, le procureur Patricio Ferrari dans sa déclaration préliminaire, a brandi au tribunal une photo de l'idole mort, sur son lit, le ventre atrocement gonflé.

"Ils vous mentent s'ils disent qu'ils n'ont pas participé à un assassinat !" a-t-il lancé, assurant que l'accusation démontrera qu'au sein de l'équipe médicale "personne n'a fait ce qu'il devait faire" dans le "théâtre d'horreur" qu'était devenu le lieu de convalescence.

Des avocats, tel Vadim Mischanchuk, défenseur de la psychiatre Agustina Cosachov, ont bondi, indigné qu'on prétende imputer une responsabilité de décès sur la base d'une photo peut-être "prise une demi-heure, deux heures ou quatre heures" après la mort. Il existe des "phénomènes cadavériques", a-t-il rappelé.

Selon l'autopsie, l'ancienne gloire de Boca Juniors, Naples, héros du Mondial 1986, est décédé "d'un œdème pulmonaire aigu secondaire et d'une insuffisance cardiaque chronique exacerbée".

Mais il souffrait de multiples pathologies: problèmes rénaux, au foie, insuffisance cardiaque, détérioration neurologique, dépendance à l'alcool et aux psychotropes, souligna une expertise.

Pour le parquet, l'équipe médicale a été "protagoniste d'une hospitalisation à domicile sans précédent, totalement déficiente et imprudente", et a commis une "série d'improvisations, de fautes de gestion et de manquements".

- "Entourage diabolique" -

Particulièrement véhément, Fernando Burlando, avocat de Dalma et Giannina, les filles trentenaires de Maradona, a dénoncé mardi "un entourage diabolique" autour de l'astre du football, un "résumé de l'horreur", une mise à mort "silencieuse mais cruelle", un "crime qui prétend se déguiser en négligence".

Les stratégies de défense sont apparues d'emblée, dans les déclarations préliminaires d'avocats. Soit se retranchant derrière une spécialité, un rôle segmenté, l'absence de contact - tel le coordinateur infirmier - avec Maradona, soit se dissociant du feu vert initial de convalescence en ce lieu, manifestement inadapté, sans défibrillateur par exemple.

Ou bien, à l'image du défenseur du psychologue Carlos Diaz, rappelant "qu'on sait tous que Maradona était un patient difficile" tant pour les médicaments que le psychique.

Ou encore, comme les avocats du neuro-chirurugien Leopoldo Luque et de la psychiatre, rappelant que la mort a été le produit "d'un événement cardiaque inattendu et imprévisible", une arythmie ventriculaire dont "quatre ans d'enquête n'ont pu déterminer la cause".

Outre les sept comparaissant libres, l'infirmière Dahiana Gisela Madrid a obtenu d'être jugée séparément, a priori en juillet.

- "Le peuple mérite justice" -

Le procès, a rappelé le procureur, entendra aussi des échanges de messages audio et écrits dont il a été beaucoup question lors de l'enquête.

Des échanges, a affirmé Mario Baudry, avocat de Dieguito, qui montrent qu'"ils (l'équipe médicale) savaient que si Diego continuait ainsi, il mourrait".

Et où ils parlent "d'essayer de s'assurer que les filles de Diego ne l'emmènent pas, car si elles l'emmenaient, ils perdaient leur argent".

"Y aura-t-il des coupables pour la mort de Maradona?", s'interrogeait cette semaine le quotidien Pagina 12, redoutant un procès avec plus de questions que de réponses.

Mais pour les Argentins vénérant "el Pibe de oro", il en faudra. "Toute la société, on a besoin de savoir (...) ce qui s'est vraiment passé, qui l'a abandonné, et que ceux qui doivent payer payent!", lâchait à l'AFP à la veille du procès Hilda Pereira, dans le quartier La Paternal, qui le vit "naître" footballistiquement, à 15 ans, au club d'Argentinos Juniors.

"Diego Maradona, ses enfants, ses proches et le peuple argentin méritent justice", a lancé le procureur mardi.

V.Munir--DT